samedi 19 avril 2014

Bienvenue chez Univins Agnès Paquet !!

DOMAINE AGNÈS PAQUET AUXEY-DURESSES 2011 (SAQ 11772946 - 27,95$) vin blanc sec


Je tiens à souhaiter la bienvenue à Agnès Paquet, nouvellement entrée dans le portfolio de Univins. Jusqu'à présent, cette maison était auto-représentée au Québec. C'est avec bonheur que je commence à découvrir ses vins en commençant ici avec son chardonnay de l'appellation Auxey-Duresses blanc (elle en produit aussi un rouge issu de pinot noir). 

J'ai passé la journée au chevet de mon fils Léo qui s'est mis à être malade à 5:00 am... hummm! gros weekend de Pâques en perspective! Je me suis dit qu'il fallait renouer avec les bonnes choses. J'ai mis deux bonnes heures à nettoyer le jardin du devant de la maison, un petit coup de râteau pendant que le petit était évaché, presque vert, sur le perron. 

Mais comme l'air frais et le soleil ont des vertus, je me suis mis à avoir soif et le petit lui, a tranquillement vu son apathie laisser place à la joie de vivre propre aux enfants. Un bon blanc se prêtait parfaitement à la situation, quelque chose de frais, de minéral. Moi qui venait de travailler la terre et qui croyez-le ou non amorcera la semaine prochaine avec la face rouge de homard (après tout on est presque en saison!) gracieuseté de ma pigmentation rousse irlandaise, j'avais besoin de vivacité, d'un vin désaltérant sans être trop facile, parce qu'il devait aussi me servir de vin de repas. Myriam revenait à la maison avec du flétan qu'on allait se faire simplement au BBQ avec du citron et des oignons rouges.

D'un jaune citron prononcé, ce chardonnay de Bourgogne affiche un nez à dominante de fruits blancs, comme de poire et de pomme golden, avec une belle minéralité et une pointe de fleurs blanches rappelant le muguet printanier. En bouche, un éclatante fraicheur, exactement ce que je recherchais. Surprise, pratiquement aucun arôme relié au bois, sauf peut-être trahi par sa texture ronde sans être grasse, ajoutant du volume mais aucune pesanteur. Un boisé bien dosé donc! Ce blanc moyennement corsé donc, mais bien polyvalent à table, même que sa fraîcheur lui donne un laisser-passer pour l'apéro. Le plan du souper était déjà fait mais la versatilité de ce chardonnay m'a donné d'innombrables idées d'accords. L'entrée de salade de crevette à la mangue et à l'aneth allait aussi bien que le flétan du plat principal.

Bref le genre de vin qui donne vraiment envie de découvrir le reste de ce que cette productrice a à offrir à la SAQ!

Joyeuses Pâques à tous!

Adam Drolet
adrolet@univins.ca
514-347-0245










vendredi 18 avril 2014

La magie des Chambolle Musigny 2011


DOMAINE TAUPENOT-MERME CHAMBOLLE-MUSIGNY 2011 (SAQ 11984308 - 67,00$) vin rouge sec

DOMAINE TAUPENOT-MERME CHAMBOLLE-MUSIGNY 1ER CRU LA COMBE D'ORVEAU (SAQ 11816371 - 121,00$) vin rouge sec 

C'est devenu un rendez-vous annuel, la visite de Virginie Taupenot-Daniel. Toujours inspirante et passionnée, cette productrice est également présidente de l'association Femmes et Vins de Bourgogne. À chaque fois que j'ai la chance de faire la tournée du marché avec elle, j'en apprends. La Bourgogne est unique au monde et possède une variété de terroirs que seules les années de dégustation peuvent permettre d'apprivoiser. Pourtant, plus on en apprend, plus on se rend compte qu'en fait il nous en manque beaucoup. La Bourgogne, c'est une multitude d'émotions, de visages, d'états d'âme. Si l'an passé j'ai compris Morey-St-Denis, cette année, j'ai compris Chambolle-Musigny.

Le Chambolle-Musigny village présente un nez à dominante de poivre rose, de cerises, avec un côté minéral bien à l'avant-plan. Un fruit présenté avec beaucoup de générosité et des notes épicées lui conférant un voile d'exotisme. De tous les vins que nous a présenté Virginie sur son millésime 2011 (St-Romain, Chambolle-Musigny, Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny 1er cru La Combe d'Orveau, Nuits-St-Georges 1er cru Les Pruliers), ce sont les Chambolle qui m'ont semblé offrir la prestation la plus complète. Appellation de finesse tannique, son appellation Village ne déçoit pas aux attentes: ça coule avec précision et minutie. Dès l'ouverture, c'est déjà tendre et accessible, malgré la jeunesse. 

"2011, ça donne des vins fins qui se donnent généreusement dès le début"
Virginie Taupenot-Daniel


On la sentait bien cette générosité sur le St-Romain 2011. On la remarquait même sur le Gevrey-Chambertin qui, d'habitude est plus austère en jeunesse. Un peu moins sur le Nuits-St-Georges qui m'a paru le plus fermé de la gamme, bien qu'il fût le préféré de plusieurs qui ont eu l'opportunité de le déguster au cours de sa visite. Je me suis surpris moi-même à préférer les Chambolle qui sur 2010 s'étaient bien présentés mais m'avaient semblé trop fermés et manquer la structure des Gevrey et des Morey.


Mais parlons du vin qui m'a scié les jambes: la Combe d'Orveau 2011, issu de vignes d'un âge moyen de 60 ans, d'une petite parcelle enclavée par les Musigny. Je m'étais fait des notes mentales de cette alliance de finesse et de complexité, mais comme une image vaut mille mots, imaginez mon visage avec le portrait suivant...

Anton Ego, le critique culinaire dans Ratatouille, le film animé pour enfants (... et adultes qui trippent bouffe comme moi!). Vous savez quand il prend sa première bouchée de ratatouille, ses yeux s'écarquillent, son visage ainsi que le reste de son corps se figent, il échappe son crayon puis, le flashback de son enfance... ben c'était moi, dans le backstore de la SAQ au coin de Pie IX et Ontario, sauf avec ma grosse face! Et comme j'étais pas assis comme Ego, mes genoux ont fléchi!
Ceux qui n'ont pas vu ce film, gâtez-vous!

Mais revenons au vin, parce que je n'ai toujours pas compris comment Virginie avait trouvé le moyen de concentrer autant de matière dans cette bouteille sans avoir l'ombre d'une fermeté de tannins. Au contraire, c'était de la dentelle, du crochet, un vrai travail d'artisan. Je n'ai même pas encore parlé d'arômes parce qu'encore sans mot devant cette oeuvre qui, 48 heures après son ouverture lors de notre soirée VIP à la SAQ Rockland, n'a pas bougée d'un iota. Frais comme la rosée du matin, de la poésie liquide.


Merci Virginie de prendre soin de ton terroir comme tu le fais. Des vins mémorables, vibrants, vivants et purs.

Adam Drolet
adrolet@univins.ca
514-347-0245







samedi 12 avril 2014

Un vin espagnol qui tient la route: Lan Crianza 2010

 LAN CRIANZA RIOJA 2010 (SAQ 741108 - 19,85$) vin rouge sec


Hier soir j'avais promis à Audrey, notre infographiste chez Univins, que je lui donnerais un bref descriptif pour ce vin espagnol, qu'on offrira en étalage aux succursales SAQ à l'automne prochain. Elle attendait après moi pour pouvoir finaliser son visuel des propositions et je l'ai complètement oubliée. En soirée, comme un gars vaillant qui apporte du boulot à la maison, j'ai ouvert la bouteille et me suis versé un verre dans le but d'en faire l'analyse et la description (je te le jure Audrey j'en avais vraiment l'intention...), mais j'ai chocké! Longue semaine ou peut-être lunch du vendredi qui s'est un peu trop étiré, je n'en sais trop, mais le vin est resté dans le verre intouché et j'ai remis le bouchon sur la bouteille. Je me sentais coupable (un peu quand même...) en me disant que je n'aurais probablement pas l'heure juste en le dégustant le lendemain. Mais je ne me sentais pas la force de finir le travail hier soir.

Puis après un 3 km de course au beau soleil ce matin, je me suis dit qu'il serait intéressant "d'ouvrir la cour" et de se faire un petit BBQ. Myriam revenait avec des steaks et c'est seulement là que je me suis rappelé du LAN crianza débouché un bon 20 heures plus tôt. "Ouais ben, here goes nothing!" pensais-je. Eh bien laissez moi vous dire que le vin était en pleine forme! Au point où je me suis dit (un peu pour me déculpabiliser) qu'il était même sans doute meilleur qu'il était hier!

D'un rubis bien brillant, au nez à la dominante de framboises, ce Rioja présentait aussi de beaux arômes de cuir, de réglisse avec une pointe de notes boisées bien intégrée. La bouche souple mais pleine, riche mais soyeuse, il offrait une belle structure facilement capable de supporter ce steak issu du BBQ célébrant la première terrasse de l'année 2014. 

Très heureux finalement de ne pas avoir fait d'overtime hier et d'avoir pu constater la solide tenue de route de ce Rioja... désolé Audrey!!

Cépage: 100% Tempranillo
Vieillissement: 12 mois en fûts


jeudi 10 avril 2014

Nouvel arrivage Cellier: Un merlot de Sonoma surprenant

BUENA VISTA MERLOT SONOMA 2010 (SAQ 12198667 - 22,70$) vin rouge sec
*le lien que je mets normalement vers le site SAQ.com n'est pas encore actif puisque le vin paraîtra en première dans la revue Cellier du 5 mai prochain.

Buena Vista Winery constitue la première winery premium de Californie, fondée en 1857 par l'autoproclamé "Count of Buena Vista". J'ai personnellement personnifié le Count l'an passé dans le cadre du salon annuel des vins de la Californie. Quel bonheur de relever ce défi lancé par mon VP Frank. Il faisait très chaud sous ce costume, mais l'important, c'est qu'on en a fait rire plusieurs!

Cette winery a été reprise tout récemment par le Groupe Boisset et nous avons l'opportunité de les représenter au Qc. Après une courte aventure de son pinot noir Carneros en exclusivité à la SAQ Dépôt puis un peu d'importation privée, voici que la SAQ nous a accordé une première référence de cette maison au potentiel certain. Peut-être pas celle à laquelle on s'attendais le plus, comme un pinot noir ou un chardo, mais bien un merlot de Sonoma. Je vous avoue que le choix du monopole n'aurait pas été le mien. J'ai dégusté plusieurs vins de la région de Sonoma et je ne me rappelle pas avoir dégusté un merlot que j'aurais racheté. Celui-ci m'a fait changé d'idée et m'a beaucoup surpris.

D'un rouge rubis d'intensité moyenne au pourtour violacé, ce vin californien dévoile des notes de cerises et de bleuets, de chocolat (je jure avoir eu un flashback des bleuets des pères trappistes, hummm...), ainsi qu'une touche florale rappelant le lilas et l'eucalyptus.

Beaucoup de fruits en bouche "trappist style", mais mon attention a été retenue par deux choses qui selon moi font que ce merlot se distingue de ceux que j'ai goûté avant. De un, le vin est sec. Je pousserais pas à dire qu'il est officiellement 4g/l de sucre ou moins, parce que j'ai pas l'info exacte, mais chose certaine, il y a quelqu'un qui a compris quelque chose dans la vinification. Deuxièmement, un taux d'alcool à 13,5%. Pas de lourdeur, pas sucré, d'une certaine finesse bref, atypique de tout ce que j'avais jusqu'ici dégusté. Les tannins sont souples, la fraîcheur est au rendez-vous et ne semble pas traficotée par de la réacidification. C'est clean sans être prétentieux et ça fait la job au delà des attentes. 

Y'a pas beaucoup de vins rouges américains à mon sens assez digestes pour être bus sans manger, même à l'apéro. C'en est un. Mais si vous désirez l'accompagner, présentez-lui donc une grillade de porc, un confit de canard ou encore une brochette de poulet style teriyaki.

Le 5 mai prochain, arrivage cellier, come get some!

samedi 5 avril 2014

La patience récompensée: un rouge des Marches

GAROFOLI GROSSO AGONTANO RISERVA 2007 (SAQ 905679 - 28,45$ millésime 2008 actuellement disponible) vin rouge sec

La maison Garofoli est surtout connue pour ses grands blancs de l'appellation Verdicchio dei Castelli di Jesi (DOCG), dont la qualité ne fait plus aucun doute et qui représentent plus de 60% de leur production. 
Ce grosso Agontano de l'appellation Conero (DOCG), dans les Marches, issu à 100% du cépage Montepulciano, que j'avais déjà dégusté à quelques reprises, m'avait toujours laissé perplexe. Je l'ai dégusté il y a deux ans, alors que je représentais la maison (ce qui n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui). J'en venais toujours à la même conclusion: trop chaud en alcool, déséquilibré et au fruit masqué par l'alcool. J'avais beau carafer, rien à faire. J'ai donc décidé de ne pas m'acharner et d'oublier cette bouteille au cellier un certain temps. 
marche.png
C'est toujours un peu frustrant quand on s'achète une bonne bouteille et qu'on a l'impression de ne pas pouvoir en profiter pleinement, mais parfois, la patience sait récompenser celui qui a attendu... et ce fut le cas hier soir!

Sur un repas sans prétention: une pasta sauce tomate, ail et basilic, accompagnée de saucisses italiennes piquantes (en tout cas elles étaient supposées l'être mais je pense qu'on a pas la même définition de piquante le boucher et moi...) j'abordais donc cette bouteille avec aucune attente mais plutôt par défaut. Je n'avais rien d'Italien de moyenne gamme étant prêt à boire, fallait donc redonner une chance à celle-ci, qui couvait dans le cellier depuis 2 ans. Eh bien il en a valu la peine!




D'un rouge grenat d'intensité moyenne laissant poindre une touche d'évolution aux reflets tuilés, ce vin dévoile au nez des notes de prunes, de mûres sauvages et de raisins de corinthe. Quelle différence avec le même vin où j'avais l'impression de chercher le fruit! Viennent ensuite des parfums épicés, de menthe, de cannelle et de bâton de réglisse. Je note une belle présence de minéralité dans ce bouquet, de même que certaines notes plus évoluées, de cuir et de tabac. Humm, complexe à souhait! 
En bouche, beaucoup de matière, mais des tannins ficelés serrés présentant une belle souplesse, à l'attaque presque fondue. On sent qu'ils auraient certainement pu soutenir quelques années suplémentaires, mais le beau fruit noir s'affichait ici avec une si belle vigueur que j'aurais pas hésité à en ouvrir une autre. La rétro, sur de dominantes de chocolat noir un peu amer venait compléter cette expérience gustative de ce vin bien sec, très structuré et dense, mais qui cette fois-ci s'était présenté dans un gant de velour. 

Vous pouvez actuellement trouver le millésime 2008 sur les tablettes de la SAQ, mais je vous suggère également d'essayer leurs blancs qui valent franchement le détour.




samedi 22 mars 2014

Une rareté en Bourgogne: un pinot blanc

BACHELDER, LES BAS LIARDS, SAVIGNY-LES-BEAUNE 2011 (SAQ 12089567 - 34,50$) vin blanc sec


Dans le monde du vin, on en apprend tous les jours. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est important de rester humble. Hier après-midi, j'ai vu passer sur facebook un "post" d'un ami compétiteur qui affichait son Savigny à 100% de pinot blanc. J'avoue que j'étais excité et dubitatif en même temps. Excité parce que je suis toujours curieux, j'aime découvrir des nouveaux vins. Dubitatif parce que j'avais jamais entendu parler d'un cépage blanc autre que le chardonnay, l'aligoté et le sauvignon blanc (appellation Saint-Bris) en Bourgogne.

Eh bien effectivement, après avoir consulté les gars de la SAQ Angrignon, qui ont été jusqu'à me sortir le décret (bravo les boys!), ce fut confirmé: le pinot blanc est autorisé dans l'appellation. J'en ai embarqué 3 bouteilles, tout d'un coup que ce serait bon... 

Le verdict: magnifique!

D'un jaune presque doré profond, ce pinot blanc bouguignon (ça fait encore drôle de le dire) présente d'emblée au nez des arômes reliés au bois: des notes grillées/toastées, de beurre. Ça évolue ensuite sur le miel. Il était beaucoup trop froid, mais comme je suis pas très patient j'ai tout de suite osé une gorgée... fermé. Il fallait se calmer, le laisser respirer et surtout tempérer. C'est là que le fruit s'est donné: de la poire, de la pomme jaune, des notes d'amandes. Puis le voyage olfactif s'est poursuivi sur une belle présence de pêche blanche pas tout à fait mure et une dominante de cire d'abeille. Bref, de la complexité plein le nez et plein la gueule. Parce qu'en bouche aussi ça évoluait: beaucoup de matière, un vin dense à l'acidité plus faible qu'un jeune chardonnay de la même région, mais à point pour assurer l'équilibre. Et surtout, cette minéralité si typiques des vins la région, bien au rendez-vous même sur un cépage différent. Un boisé présent mais somme toute bien intégré et une finale fraîche et pleine de volume.

Je rêvais alors (j'avais très faim mais ce n'est plus un argument dans mon cas...) d'un poulet au beurre indien, d'un risotto à la courge musquée ou encore d'une poitrine de dinde rôtie pour l'accompagner.

Myriam et moi l'avons pris à l'apéro, puis remis le bouchon et hop au frigo. Je le redéguste au moment d'écrire ceci et il n'a absolument rien perdu. Peut-être s'est-il même bonifié... Je vais coucher les deux autres pour 2-3 ans.

Je pouvais pas m'empêcher de lancer une petite flèche à la revue cellier qui affichait le cépage chardonnay, ils devaient être aussi incrédule que moi lorsqu'ils ont su qu'ils s'étaient gourrés! Je suis persuadé que ceux qui lisent assidûment cette revue aurait aimé que cette particularité soit soulevée. Ah oui, pis c'est 13% d'alcool, pas 12,5%...

Je ne pouvais terminer ce billet sans lever un verre à la mémoire d'un Grand Conseiller en vin de la SAQ qui nous a quitté hâtivement cette semaine, laissant un sentiment de consternation autour de lui. Yves Beauchemin, tu as été un de mes mentors dans le monde du vin. On a travaillé ensemble à la SAQ de l'Île-des-Soeurs et je t'ai côtoyé comme représentant par la suite. Je n'ai jamais rencontré pareille encyclopédie vivante, animé par la passion et l'histoire derrière l'étiquette. Il y en a pas assez des comme toi, d'une générosité et d'un dévouement hors pair. Merci pour toutes ces belles années Yves avec tes expressions préférées: "C'est ça le jeu", "la joke typique", "Cours d'un bord, cours de l'autre"... Merci!

La vie est courte et fragile, profitez-en!

Adam Drolet
adrolet@univins.ca
514-347-0245